L’Arcom salue la mémoire de Gabriel de Broglie, ancien président de la Commission nationale de la communication et des libertés
Le président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, et les membres du collège ont appris avec émotion la disparition de Gabriel de Broglie, ancien président de la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), ancêtre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), devenu aujourd’hui l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).
Gabriel de Broglie, conseiller d’État, fut membre de plusieurs cabinets ministériels jusqu’au début des années 1970, avant de consacrer l’essentiel de sa carrière à l’audiovisuel. Il fut successivement directeur général adjoint de l'ORTF (1971-1974), directeur général de Radio-France (1975-1979), puis président de l'INA de 1979 à 1981.
En 1982, Alain Poher, alors président du Sénat, nomme Gabriel de Broglie, membre de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) autorité devenue en 1986, la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), qu’il préside entre 1986 et 1989, une époque marquée par l’essor des chaînes privées.
Gabriel de Broglie, fin connaisseur des médias et amoureux de la langue française, participe alors activement à penser la régulation de ce nouveau paysage audiovisuel.
Homme de lettres distingué à plusieurs reprises par l’Académie française, institution dans laquelle il est élu en mars 2001, Gabriel de Broglie laissera le souvenir d’un écrivain de haute volée, profondément attaché à la liberté d’expression.
L’Arcom s’associe à la douleur de sa famille, à qui elle adresse ses plus sincères condoléances.
Communiqué de presse
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